Incendie de Landiras : cinq personnes en garde à vue remises en liberté

sept. 05, 2023

Incendie de Landiras : cinq personnes en garde à vue remises en liberté

Le feu a ravagé plusieurs milliers d’hectares. ©
Crédit photo : Laurent Theillet/ « SUD OUEST »


Par Jean-Michel Desplos
Publié le 15/11/2022 à 21h09
Mis à jour le 15/11/2022 à 22h42
L’hypothèse d’un acte volontaire a été accréditée pour le feu survenu le 12 juillet. Cinq personnes ont été placées en garde à vue par les gendarmes ce lundi 14 novembre. Mais aucune charge n’a été retenue à leur encontre
C’est une enquête de longue haleine menée par les gendarmes sous la conduite de deux juges d’instruction du tribunal judiciaire de Bordeaux. Depuis l’ouverture d’une information par le parquet, le 22 juillet dernier, plusieurs suspects ont été placés en garde à vue dans le cadre des investigations sur l’incendie de la forêt de Landiras qui a ravagé plusieurs milliers d’hectares au début de l’été.
Ce lundi 14 novembre, le parquet a confirmé que cinq nouvelles personnes ont été placées en garde à vue avant d’être remises en liberté après 24 heures d’audition, aucune charge n’ayant été retenue contre elles.
Les gendarmes de la section de recherches (SR) de Bordeaux et de la brigade de recherches (BR) de Langon sont co-saisis sur ce dossier avec l’antenne locale de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp) aux côtés des agents de l’Office français de la biodiversité (OFB).


Pas d’élément probant



Après les premières constatations effectuées au lendemain du départ de feu, le 13 juillet, les techniciens en identification criminelle ont accrédité l’hypothèse d’un acte volontairement malveillant. Le 12 juillet, quelques minutes après le départ du feu, un garagiste qui circulait avec sa fille sur le CD 15 a vu, en effet, un véhicule stationné sur le bas-côté qui a démarré rapidement à sa vue. D’autres départs de feu ont été constatés sur la zone, le même jour mais à des horaires différents. Y a-t-il un seul auteur ? Plusieurs ? Le 18 juillet, un homme était interpellé et placé en garde à vue. Il a été mis hors de cause
Lundi 14 et mardi 15 novembre, les interrogatoires n’ont pas apporté d’éléments probants aux enquêteurs, qui ont relâché les cinq personnes retenues dans les locaux de la gendarmerie. Les investigations se poursuivent donc.
Les gendarmes travaillent sur commission rogatoire des deux magistrats instructeurs pour des faits de destruction par incendie de bois, forêts, landes, maquis, plantations ou reboisements d’autrui de nature à exposer les personnes à un dommage corporel et à créer un dommage irréversible à l’environnement. Ces faits sont passibles d’une peine de quinze années de réclusion criminelle et 150 000 euros d’amende.

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